Les poèmes d' Annick

J’ai voulu retenir des amis éphémères

Avec mes mots purs et sincères

Dans le vide à mon plus grand regret

Car je ne suis plus, mais j’étais

Il y a ceux qui m’ont promis

Des océans d’amitié à l’infini

Même les poissons s’y sont noyés

A contre courant ils se sont fatigués

J’ai donné mes larmes sensibles

Avec pudeur, seule sur un fil

J’ai prié pour que l’ami me retienne

Mais aucune main, aucune chaîne

Ces amitiés qui s’essoufflent tôt ou tard

Ont maquillé mon âme de noir

J’ai appris que rien n’est sans raison

Et que l’ardeur se transforme en glaçon

Par habitude peut être, on s’éloigne

Comme l’aube qui éclaire la montagne

On oublie que la beauté est immortelle

L’amitié comme la fleur a besoin de soleil

Mais j’ai appris aussi avec confiance

Que le passé accorde sa chance

Au présent qui se conjuguera au futur

Afin que d’autres amitiés perdurent

Et je m’accroche à ces notes de joie

Qui ont réveillé de beaux émois

Des complicités tellement évidentes

Des amitiés réelles et présentes

Je ne peux oublier ceux que j’ai aimés

Ils ont fait de ma vie, une réalité

Des souvenirs qui meublent mon cœur

Avec de beaux tableaux en couleurs

Je  t’aimais et t’aurais encore aimé

Quel que soit le temps passé à mes côtés

Je ne veux plus m’accrocher avec peine

Et croire qu’un jour tu reviennes

Trop de gens s’aiment à contre sens

Se haïssent puis s’adorent, en méfiance

On se quitte, sans trop savoir la raison

Qui n’accorde aucun pardon

Je garderai tous ces petits bouts de nous

Comme le petit poucet et ses cailloux

J’ai semé nos souvenirs les plus forts

Qui m'appartiennent sans aucun remord