Entre toi et moi
Entre toi et moi
On se promet
Tant de choses qu’on ne fait
A oublier que le temps perdu
Ne se rattrapera plus
On s’était dit
Qu’on s’aimerait à l’infini
Comme si d’y croire, cela suffirait
N’avoir aucun regret
Simplement
S’habiller de sentiments
Qui défieraient le temps
Comme si nous étions des enfants
Promets-moi, sans croiser les doigts
Qu’à tout jamais on s’aimera
Même si tout s’endort
On peut se respecter encore, un trésor
Promets-moi, d’écrire cent fois
Pour qu’on ne lâche surtout pas
Le fil rouge qu’il y a,
Entre toi et moi…. Entre toi et moi
J’ai rêvé
Qu’à tout jamais, je serai
Près de toi
A te tenir à bout de bras
Et toi et moi..
Invincibles et heureux
Un aveu silencieux
L’étincelle dans les yeux
Promets-moi, sans croiser les doigts
Qu’à tout jamais on s’aimera
Même si tout s’endort
On peut se respecter encore, un trésor
Promets-moi, d’écrire cent fois
Pour qu’on ne lâche surtout pas
Le fil rouge qu’il y a,
Entre toi et moi…. Entre toi et moi
Entre toi et moi
On se promet
Tant de choses qu’on ne fait
A oublier que le temps perdu
Ne se rattrapera plus
On s’était dit
Qu’on s’aimerait à l’infini
Comme si d’y croire, cela suffirait
N’avoir aucun regret
Simplement
S’habiller de sentiments
Qui défieraient le temps
Comme si nous étions des enfants
Promets-moi, sans croiser les doigts
Qu’à tout jamais on s’aimera
Même si tout s’endort
On peut se respecter encore, un trésor
Promets-moi, d’écrire cent fois
Pour qu’on ne lâche surtout pas
Le fil rouge qu’il y a,
Entre toi et moi…. Entre toi et moi
J’ai rêvé
Qu’à tout jamais, je serai
Près de toi
A te tenir à bout de bras
Et toi et moi..
Invincibles et heureux
Un aveu silencieux
L’étincelle dans les yeux
Promets-moi, sans croiser les doigts
Qu’à tout jamais on s’aimera
Même si tout s’endort
On peut se respecter encore, un trésor
Promets-moi, d’écrire cent fois
Pour qu’on ne lâche surtout pas
Le fil rouge qu’il y a,
Entre toi et moi…. Entre toi et moi
Entre toi et moi
Je pense que je peux dévoiler mon texte... Écrit sur la musique de Patrick Fiori - infini..
Plus de 10000 propositions reçues ;-) je doute donc avoir été retenue même dans les premières.
Mais j'ai aimé faire ce défi
Point final
qu'on me donne
D’écrire dans mes silences
Ces précieux instants
Qui furent si intenses
Qu’on me donne la force
D’embellir la vie
De gratter derrière l’écorce
Pour dévoiler la sève qui nourrit
Qu’on me donne des imperfections
qui nous correspondent
Pour que nous nous aimions
Loin des jugements qui nous inondent
Qu’on me donne l’éternité
Pour élever mon âme
Au-delà de tous ces tourments
Qui m’enflamment
Qu'on me donne tout et rien
Pour que le peu soit vainqueur
De ce qu’on tient dans la main
et qu'on se donne par pudeur
Qu'on me donne cette chance improbable
D'aller là où l’on ne m’attend pas
De ne pas me sentir coupable
D'être simplement moi
Sentiments
Ce sentiment étrange
Que la vie est une évidence
Que si les choses changent
Cela devra se faire dans la souffrance
Qu'après les incertitudes
Les questions qui déchirent le ventre
Viendra peut-être une solitude
Puis une lumière délivrante
Cette impression de ne pouvoir changer
Un destin trop bien écrit
Que la vie qu'on s'est dessinée
N'était qu'un croquis
Prendre alors le courage
De porter ses rêves à bout de bras
D'éviter un éventuel naufrage
Et se relever de tous ses émois
Les accrocs de la vie
On a tous des accrocs dans la vie
Ces moments qu’on maudit
qui nous mettent à genoux
Avec comme une corde autour du cou
Se sentir si fébrile et perdu
Notre âme abîmée et mise à nu
Chercher la lumière qui éclairera
Le chemin qui nous sauvera
Si l’on pouvait raccommoder ces accrocs
Avec un peu de patience et de beau
Un sourire sur une larme
Une main qui nous désarme
Qui n’a pas un jour trop pleuré
De ne pas comprendre sa destinée
Comme si on n’était pas à sa place
Qu’on marchait dans de fausses traces
Qui n’a pas perdu ses espoirs
Emportés par des échecs rédhibitoires
Ce sentiment qui nous affaiblit
Fait perdre pieds dans notre vie
Si l’on pouvait juste y croire
A ces rêves qu’on fait chaque soir
Se rappeler qu’au printemps
Tout n’est que recommencement
Nous avons tous une vie à vivre
Sans pouvoir contrôler l’avenir
Le présent n’étant qu’un instant
Qui s’éteint à la vitesse du vent
Alors si l’on peut vivre ce présent
Avec sérénité et épanouissement
Tentons de percer son mystère
Et d’en faire notre lumière
Elle
Elle a vu des sourires
Qui ne lui étaient pas destinés
Elle s’est faite éconduire
Quand elle a tenté de vous aimer
Elle a essayé de se construire
Sans trop y penser
A tort elle a cru que les souvenirs
Ne pouvaient l’écorcher
Pour s’aimer elle a cru à tort
Qu’elle devait s’agenouiller
Elle n’a pas su alors
De vous se protéger
Elle fut seule si souvent
A regarder son miroir
Qui reflétait ses tourments
Qu’elle seule pouvait voir
Elle n’a pas su crier sa colère
Préférant le silence des mots
Elle a alors fait la seule prière
De se délester du poids des maux
Elle s’est permise de rêver
Pour élever son âme meurtrie
Au-delà de vos préjugés
Et allumer la lumière de sa vie
Petits pas après petits pas
Les secrets de la vie
Les secrets de la vie
J’ai pardonné aux nuages
De cacher l'éclat du soleil
J’ai déchiré toutes les pages
D’un livre sans merveilles
J’ai écouté le cri du vent
Tourbillonner dans la tempête
J’ai attendu l’instant
Où elle se ferait muette
J’ai écouté le son du silence
Qui me disait de me ressourcer
Dans ce cocon doux et intense
De trouver ma liberté d’exister
Je n’ai pas toujours le cœur à rire
Mais devrais-je l’avoir à pleurer
Partager l’air que je respire
Ne veut pas dire tout partager
J’ai vu dans le noir et blanc
Les couleurs de l’espoir
Les yeux fermés, aveuglément
Elles nous rappellent d’y croire
J’ai donné à la pluie son importance
De nourrir une terre essentielle
Pour s’émerveiller de sa chance
Il faut parfois dormir sans sommeil
Chaque matin est une magie
D’entendre le chant d’un oiseau
De partager un bonheur gratuit
Et de déposer tous ses fardeaux
J'ai vu Les secrets de la vie
se dévoiler après chaque orage
Chaque doute chaque répit
Sont les escales de notre passage
contempler la vie
Je contemple ma vie
Mélancoliquement
Ce n’est pas qu’elle fut moche, ni jolie
Elle fut, tout simplement
Il y a eu des drames
Des moments qui m'ont marquée
Lorsque j’ai pris les armes
Pour ne pas sombrer
Mon adolescence torturée
Par du harcèlement et des moqueries
J’ai combattu seule cette obscurité
Ne voulant me montrer démunie
Ces pertes qui émotionnellement
M’ont mise à terre
J’ai dû prendre le temps
Pour retrouver la lumière
Les moments de joie extrêmes
Les naissances des enfants
Ceux que j’aime plus que moi-même
Ce futur conjugué au présent
La construction d’une vie
Avec des fondations qu’on restaure
A libérer sa parole face aux non-dits
Colorer son âme sans remords
Savoir reconnaître les amis
Ceux qui nous feront plus grandir
Les choyer d’une sincérité infinie
Pour ne pas les laisser fuir
Je me suis accrochée aux roses
En relevant les épines
Ces mots qu’on m’a écrits, j’ose
Les publier comme un journal intime
Nous avons tous dans notre parcours
Des douloureuses écorchures
C’est jour après jour
Qu’elles se feront moins torture
Je contemple ma vie
Sans chercher des regrets
Ce qui a passé, a fui
Et se concentrer sur ce qui est...
La bonté du cœur
J'ai vu bien des larmes amères
Couler sur vos joues
Entendu bien des prières
Qui vous aidaient à tenir debout
J'ai compris certaines de vos colères
D'autres un peu moins je l'avoue
Mais souvent je préfère me taire
Les discordes n'apportant rien du tout
J'ai appris de vos silences
Qui cachaient un appel au secours
Parfois juste un besoin d’absence
Pour mieux revenir à l’amour
J’ai ressenti vos douleurs
Pour lesquelles j’ai de l’empathie
J’ai des larmes dans mon cœur
De me sentir si démunie
J’ai douté de ma personne
Quand la distance, vous l’avez choisie
Je m’épanouis quand je donne
Et cela vous l’avez bien compris
J’ai envie simplement de vous rappeler
Que ceux qui ne vous ressemblent
Ne méritent pas votre cruauté
A les traiter comme bon vous semble
J’ai choisi de tendre la main
Comme dicté par le cœur d’une maman
La mesquinerie n’est pas mon chemin
Le vôtre peut-être bien malheureusement
Alors je préfère la bonté du cœur
Et offrir un geste simple d’amour
A accorder au plus faible un peu de bonheur
Et qu’il se sente comme le héros du jour
A toi ma Lady
Un jour j'ai aperçu ton profil sur le site de l'Arche de Kira, toi ma princesse que personne ne regardait... et j'ai eu le coup de foudre sur une photo.
Le début de ton histoire est cruel, ignoble et infâme.. tu as tellement souffert.
je vais retranscrire celle-ci en mettant les publications de l'Arche de Kira qui t'a sortie de cet enfer... Ce n'est pas joyeux je m'en excuse mais il faut le voir pour comprendre la suite..
et est venu le temps où Lady pouvait être mise à l'adoption... et j'ai découvert son histoire à fin 2017.
On m'a expliqué que Lady avait la leishmaniose, une maladie parasitaire chronique grave et peu connue ; transmise par le phlébotome, un insecte piqueur qui fait penser au moustique, elle reste rare chez le chat mais affecte de plus en plus d'espèces dont le chien, l'homme et les animaux sauvages : renard, lapin... Qu'elle devrait avoir certainement un traitement à vie. Cela ne m'a pas fait peur. Elle pouvait très bien vivre malgré cela. Il suffisait de bien contrôler son taux avec une prise de sang tous les semestres.
Je suis donc allée chercher ma Lady et la rencontre s'est faite de suite avec une émotion forte. Cette photo c'est la toute première que j'aie prise... Dans la voiture pour rejoindre son nouveau paradis. C'était le 9 décembre 2017.
Je crois qu'elle savait qu'elle allait enfin être heureuse...... j'adore cette photo....
Arrivée à Mauborget, elle a découvert la neige, qu'elle ne connaissait pas, l'endroit oû elle allait vivre, et Roxi, la chienne de Daphnée qui vient souvent chez nous. Cela a marché tout de suite.
Puis son petit chez soi... et le petit panier que nous lui avions préparé....
Lady a très vite pris une place énorme dans ma vie... Elle était adorable avec tout le monde, les autres chiens, les chats, les humains... aucune rancune envers eux... C'était une perle.
La rencontre avec Pollux ce chat qui la collait souvent quand il était petit, il venait même en balade avec nous... Il aimait se mettre vers elle dans son panier....
Elle aimait les chats et les chats l'aimaient...
Nous en avons fait des balades, dans la neige, dans les pâturages, dans la forêt, monter au chalet.....
Tu m'apportais cette évasion dont j'avais tant besoin..
nos balades me faisaient autant de bien qu'à toi....
tu aimais te prélasser au soleil....
Oui ma Lady tu as amené tellement de bonheur dans ma vie..
Comme tu me faisais rire quand je te donnais une friandise. Tu courais à la chambre, jetais ton biscuit en l'air, te roulait dessus et après tu le mangeais. Tu avais un regard tellement expressif...
Comment vais je faire sans toi.
Tu n'avais que 9 ans.
En ce dimanche 10 avril j'ai pris cette photo de toi, ce sera la dernière..
Tout a commencé à basculer le lundi 25 avril.... il pleuvait, tu as dormi toute l'après-midi, sans réclamer ta balade.. Je me suis dite que le temps t'avait découragée, c'était le déluge.
Le soir tu n'as pas voulu manger...
Pas très grave, cela arrivait parfois.
Mardi matin, non plus tu as refusé de manger, tu étais très calme mais malgré tout nous avons fait la balade... Je voyais que tu étais plus calme que d'habitude mais pas vraiment été encore très inquiète. Tu as pris tes petits biscuits comme d'habitude, donc rassurée...
Mardi soir tu n'as pas mangé non plus..... Là j'ai commencé à me dire que ce n'était pas normal.
Alors mercredi matin j'ai appelé la vétérinaire. Tu avais 41,5 de fièvre. On a fait des prises de sang, de l'anémie a été détectée. A la radio, ils ont vu que les reins étaient ok, mais le foie un peu bizarre. La vétérinaire a décidé de te garder au cabinet pour te faire une perfusion. Faire tomber la fièvre et te requinquer, en attendant le résultat des prises de sang. je t'ai laissé avec une tristesse immense et je t'ai dit JE REVIENS.. ce mot là tu le comprenais, tu savais que je ne t'abandonnais pas.
Je suis allée te chercher en fin de journée.... tu n'avais pas vraiment l'air bien.
Malgré tout le soir tu as mangé, une friandise et tes croquettes avec de la viande spéciale. Je devais te ramener le jeudi pour contrôler
J'ai mal dormi, pendant la nuit je me suis réveillée souvent pour aller voir comment tu allais.
Jeudi matin tu avais vomi tout ce que tu avais mangé... Tu avais bien bu par contre.
Je t'ai ramenée chez la vétérinaire, et elle t'a gardée toute la journée sous perfusion. Le soir, elle m'a dit que le lendemain si tu n'allais vraiment pas mieux, il fallait que je te mette dans une clinique vétérinaire à Lausanne pour mieux te soigner, faire une échographie et trouver ce que tu avais.
Le soir je suis restée auprès de toi, je t'ai suppliée de te battre, je t'ai fait des câlins, des caresses, des bisous, je t'ai dit combien je t'aimais... j'avais quand même un mauvais pressentiment. Pendant la nuit, je me suis levée plusieurs fois et je t'ai retrouvée couchée sur le carrelage de la cuisine. Je t'ai remise dans ton couffin douillet et j'ai de nouveau passé du temps auprès de toi.
Le lendemain matin, j'ai appelé la vétérinaire pour dire que cela n'allait pas et que je voulais t'amener à Lausanne... Elle a pris un rendez-vous dans les urgences et je devais y aller pour 10h45.... à 9h30 je vais pour te prendre pour t'installer dans la voiture, tu es comme inanimée... je commence à paniquer, tu fais ton dernier râle dans mes bras, tu t'es éteinte....
J'ai hurlé de douleur..... cela m'a déchiré le coeur..
J'ai appelé la vétérinaire pour annuler les urgences et annoncer ton départ.... je pleurais c'était vraiment horrible.. Je t'ai amenée au cabinet et durant le trajet ton corps est devenu jaune, tes yeux, ton museau.. tout... tu as fait une jaunisse fulgurante.
Malgré que les résultats des prises de sang ne soient pas encore tombés, on fait des hypothèses..
Tu as un tique dans l'oreille, peut être est-ce aussi lié à cela.
Je ne sais pas vraiment ce qui t'a emportée si vite.
j'ai demandé à récupérer tes cendres afin que je puisse te ramener ici et que tu reposes là où tu as connu tes derniers moments de bonheur.
Ma Lady, je n'étais pas prête à te laisser partir.. tu n'avais pas 10 ans...
La seule chose qui me réconforte c'est que tu es partie ici, avec moi, chez toi, et non pas avec des inconnus et un endroit sans chaleur.
Mais sache que tu me manques... tellement,.
C'est un vide immense.. Tu n'étais peut être qu'un chien pour certaines personnes, mais pour moi tu étais bien plus que cela....
N'oublie pas que je t'aime tout simplement.
en 2019 j'ai fait appel à une comportementaliste animale car tu avais tendance à partir et je m'inquiétais.. elle m'avait envoyé le résultat de son approche avec toi... j'ai été scotchée surtout qu'après cela, tu avais arrêté de partir au village....
A ma belle-maman cricri
La vie n’est qu’un passage
Avant son dernier voyage
Le temps de laisser une trace
Afin que dans les cœurs rien ne s’efface
Tu as pris ton envol vers la lumière
On pourra t’y envoyer nos prières
Nos pensées, nos souvenirs,
Ces moments qui ne sont que sourires
On regardera les sapins, les nuages
On imaginera la sérénité sur ton visage
Et quand le vent se fera tendresse
On imaginera une caresse
Tu laisses un vide dans nos cœurs
Nous les remplirons du bonheur
De tout ton amour pour ta famille
Une flamme éternelle qui scintille
Que ton repos soit paisible et serein
Dans ce paradis auquel tu appartiens
Le temps des retrouvailles est venu
Avec ceux que tu avais perdus
LES MUSIQUES QUI L'ONT ACCOMPAGNEE LORS DE LA CEREMONIE.
Je n'aurais imaginé
Je n’aurais imaginé
Que la folie des hommes
Puisse un jour nous traiter
Comme le ver dans la pomme
Privée de la lumière de l’âme
Comme une criminelle
Pour une décision plus qu’infâme
Se voir couper les ailes
Je n’aurais imaginé vivre ça
Des décisions allant à l’encontre
De notre liberté et Nos droits
De nos plus belles rencontres
Être emprisonnée dans cette société
De n’avoir commis comme seule erreur
De vouloir se protéger
En restant fidèle à nos valeurs
Je n'aurais imaginé que ici bas
On nous pousse vers la sortie
De n'avoir plus aucun droit
Et de bafouer notre propre vie
A NOS LIBERTES
Intolérance
C’est le brouillard dans ma tête
Dans mon corps et mon âme
Je ne suis plus à la fête
Je suis perdue sans arme
Je m’accroche mais je tombe
Même si l’on me croit forte
Il manque peu pour que je succombe
Face à la haine qui m’insupporte
En manque de rêve depuis si longtemps
De partage et de joie de vivre
J’ai souvent regardé le firmament
Afin d’y trouver un sourire
Je me sens comme prise en otage
D’une situation que je n’ai pas choisie
C’est violent, foudroyant comme un orage
L’esprit souillé par son ignominie
Il manque peu pour que j’abandonne
Cette situation que je ne tolère pas
Le choix qu’on nous ordonne
N’est pas celui auquel je crois
Par nos convictions, on nous divise
Notre liberté est inconditionnelle
Par la haine, on nous stigmatise
On nous condamne tels des criminels
Nous aurions dû nous prendre la main
Et combattre ensemble cette aberrance
Nous avons pris un autre chemin
Celui de la division et de l’intolérance
Au nom de la liberté, je refuse
Que l’on dessine mes lendemains
Vos convictions ne feront pas l’intruse
Dans ce corps qui m’appartient
Dans cette division qui nous assassine
Il n’y a même pas la décence
D’arrêter cette déchirure non anodine
Cette pandémie d’intolérance